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L'importance des capteurs de puissance

Ca envoie du watt en montée !


As-tu déjà envisagé l'ajout d'un capteur de puissance à ton vélo ? Ce n'est pas simplement un gadget, c'est un outil indispensable pour suivre correctement un plan d'entraînement et ainsi booster tes performances.


Un capteur de puissance mesure en temps réel la puissance que tu déploies sur tes pédales. Il te permet d'ajuster avec précision ton effort, pour optimiser ta séance d'entraînement. Ce qui distingue les capteurs de puissance par rapport à d'autres capteurs, c'est leur capacité à fournir des données objectives et instantanées, contrairement à d'autres mesures comme la fréquence cardiaque qui, en fonction du capteur, affiche des fortes différences (erreurs?) entre tes séances.


Une des clés de la performance, c'est le concept de watts par kilo (W/kg), qui est simplement ta puissance de pédalage divisée par ton poids. Cela permet de comparer les performances entre des athlètes de poids différents. Plus ton ratio W/kg est élevé, plus tu es performant. Grâce à ton capteur de puissance, tu peux calculer ton W/kg et suivre son évolution dans le temps. Si tu as l'habitude de faire du home trainer et que tu as la chance d'avoir un équipement connecté, tu as donc l'habitude de regarder ce ratio et de le comparer à celui de tes copains !


Les capteurs de puissance pour vélo peuvent être installés à différents endroits sur un vélo, chacun ayant ses propres avantages et inconvénients.

Evidement cet équipement représente un investissement, avec des prix allant de quelques centaines à plusieurs milliers d'euros, selon les marques et les modèles. Tu devrais pouvoir t'en sortir, sur du matériel neuf de bonne qualité, pour un coût entre 400 et 500€, mais pas beaucoup moins.


Avant de te lancer dans une recherche google, on te partage ici les avantages et les inconvénients qu'on a identifiés :


Les avantages :

  • Mesure objective : L'un des plus grands avantages des capteurs de puissance est qu'ils fournissent une mesure objective de ton effort. Ils ne sont pas affectés par des facteurs externes comme le vent, la pente ou même ton état de forme du jour. Tu sais exactement combien d'énergie tu mets dans chaque coup de pédale, ce qui te permet d'ajuster ton effort de manière précise ;

  • Optimisation de l'entraînement : Les capteurs de puissance peuvent te montrer où et comment tu dépenses ton énergie. Tu peux utiliser ces informations pour identifier tes points forts et tes faiblesses, et ainsi adapter ton entraînement. Par exemple, si tu remarques que tu perds beaucoup de puissance dans les montées, tu peux cibler cet aspect dans ton entraînement ;

  • Suivi des progrès : Avec un capteur de puissance, tu peux suivre tes progrès sur le long terme. Si tu vois que tu es capable de maintenir une puissance plus élevée sur la même durée, c'est un signe que tu progresses. C'est une source de motivation non négligeable !

Les inconvénients :

  • Coût : Les capteurs de puissance peuvent être chers. Bien qu'il existe des modèles plus abordables, l'investissement peut être conséquent ;

  • Complexité des données : Les capteurs de puissance fournissent une grande quantité de données, ce qui peut être déroutant au début. Il faut du temps pour apprendre à lire et à interpréter ces données, et savoir comment les utiliser pour améliorer ton entraînement ;

  • Entretien : Certains types de capteurs de puissance nécessitent un entretien régulier pour garantir leur précision. Cela peut être une contrainte supplémentaire à prendre en compte dans ton budget.


Les capteurs de puissance pour vélo peuvent être installés à différents endroits sur un vélo, chacun ayant ses propres avantages et inconvénients. Les types principaux sont :


  • Capteurs de puissance dans le pédalier : Ces capteurs sont intégrés dans l'axe du pédalier. Ils sont précis et fiables, mais peuvent être un peu plus compliqués à installer que d'autres types. Des marques comme SRM et Quarq proposent ce type de capteurs ;

  • Capteurs de puissance dans les pédales : Ces capteurs sont intégrés directement dans les pédales. Ils sont faciles à installer et à transférer d'un vélo à un autre, et permettent de mesurer la puissance de chaque jambe séparément. Garmin et Favero sont deux marques bien connues qui offrent ce type de capteurs ;

  • Capteurs de puissance dans le moyeu de la roue : Ces capteurs sont intégrés dans le moyeu arrière de la roue. Ils sont généralement précis et fiables, mais ils ne permettent pas de changer de roue facilement, ce qui peut être un inconvénient pour ceux qui utilisent des roues différentes pour l'entraînement et la course. Powertap est une marque bien connue pour ce type de capteurs ;

  • Capteurs de puissance dans la manivelle : Ces capteurs sont attachés à la manivelle du vélo. Ils sont généralement plus abordables et faciles à installer, mais ils ne mesurent que la puissance de la jambe du côté où ils sont installés (sauf si tu en as un de chaque côté). Des marques comme Stages et 4iiii proposent ce type de capteurs ;

  • Capteurs de puissance intégrés dans le cadre : Ces capteurs sont directement intégrés dans le cadre du vélo par le fabricant. Ils sont très précis et ne nécessitent aucune installation, mais ils ne sont disponibles que sur certains modèles de vélos haut de gamme.


Comme tu t'en doutes, chaque type de capteur a ses propres avantages et inconvénients, et le meilleur choix dépend de tes besoins et de ton budget. Certains cyclistes/triathlètes préfèrent la facilité d'installation des capteurs de puissance dans les pédales, tandis que d'autres préfèrent la précision et la fiabilité des capteurs de puissance dans le pédalier ou le moyeu de la roue. En fin de compte, le plus important est de choisir un capteur qui te permet de mesurer ta puissance de manière précise et fiable, afin de pouvoir l'utiliser pour améliorer ton entraînement.


Et l'entraînement ?


En ce qui concerne l'intégration des capteurs de puissance dans ton plan d'entraînement, cela se fait généralement en deux étapes.


D'abord, tu peux faire un test (Test de Coggan) pour établir ta puissance maximale sur une certaine durée, souvent 20 minutes. Cela te donne une estimation de ta FTP (Functional Threshold Power), une valeur de référence pour ton entraînement. Si on devait faire un parallèle avec la course, c’est un peu l’équivalent de la VMA, la différence principale étant que pour la VMA on parle en allure alors que pour la FTP on parle en watt.


Ensuite, tu peux structurer ton entraînement en zones de puissance, basées sur des pourcentages de ta FTP. Par exemple, tes entraînements de récupération peuvent se faire à 50-60% de ta FTP, tandis que tes entraînements d'endurance seront à 60-75%, et ainsi de suite. Cela te permet de cibler précisément l'intensité de chaque entraînement et de te assurer que tu travailles les bonnes capacités.


En conclusion, un capteur de puissance peut être un atout précieux pour tout triathlète sérieux. Bien que l'investissement initial puisse sembler important, les bénéfices en termes de performance peuvent être significatifs. Alors si tu cherches à prendre un avantage compétitif, ou simplement à comprendre plus en détail tes performances à vélo, un capteur de puissance pourrait bien être l'outil qu'il te faut.


A toi de jouer ! (et de faire chauffer ta CB 😛)


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