top of page

Résultats de recherche

123 résultats trouvés avec une recherche vide

  • Reprendre l’entraînement au printemps : nutrition, conseils et passage à l’action !

    Les jours rallongent, les températures remontent, et la nature s’éveille… Le printemps est le moment idéal pour relancer l’entraînement après un hiver parfois marqué par le froid et un manque de motivation. Mais attention : une reprise mal gérée peut entraîner blessures, fatigue et frustration. Comment retrouver la forme progressivement, bien s’alimenter et préparer ses futurs objectifs ? Voici le guide complet pour repartir sur de bonnes bases et passer à l’action avec Eazypace  ! 1. Faire un bilan et adapter sa reprise Avant de te lancer à fond dans l’entraînement, prends un instant pour évaluer où tu en es : ✅ As-tu maintenu une activité cet hiver ou fais-tu une reprise complète ? ✅ As-tu ressenti des douleurs ou des blessures récurrentes ? ✅ Es-tu motivé(e) et prêt(e) à structurer tes entraînements ? Cette auto-évaluation est essentielle pour éviter l’erreur classique : vouloir retrouver son niveau trop vite et se blesser. 💡 Reprendre progressivement : les bonnes pratiques 🔹 Augmente le volume et l’intensité de manière progressive  (pas plus de 10 % par semaine). 🔹 Intègre du travail technique et de la mobilité  : éducatifs de course, gainage, étirements dynamiques. 🔹 Privilégie l’endurance fondamentale  les premières semaines pour reconstruire tes bases sans te cramer. 👉 Objectif : retrouver des sensations, éviter la précipitation et construire une bonne dynamique. 2. Adapter son alimentation pour une reprise optimale L’hiver nous pousse souvent à manger plus riche et à négliger certains apports essentiels. Une bonne alimentation au printemps est la clé pour une reprise réussie ! 🍏 5 conseils nutrition pour bien redémarrer 1️⃣ Revoir son hydratation  💧 : Après l’hiver, on oublie souvent de ré-augmenter le volume journalier de son hydratation car la sensation de soif est moins grande qu'en été. L’eau est essentielle pour éviter blessures et fatigue. Un bon repère : 1,5 à 2 L par jour , voire plus en cas d’entraînement. 2️⃣ Miser sur des aliments anti-inflammatoires  🥑 : Fruits rouges, curcuma, gingembre et poissons gras aident à limiter l’inflammation et à mieux récupérer. 3️⃣ Augmenter les protéines de qualité  🍗 : Après chaque séance, favorise des protéines maigres (poulet, œufs, légumineuses) pour reconstruire tes muscles. 4️⃣ Choisir les bons glucides  🍠 : Privilégie le quinoa, le riz complet ou la patate douce pour une énergie stable et durable. 5️⃣ Faire le plein de vitamines et minéraux  🥦 : Les fruits et légumes frais boostent ton système immunitaire et améliorent la récupération. 💡 Astuce bonus : ne néglige pas ton petit-déjeuner !  Un bon mix protéines + glucides complexes + lipides sains permet de bien démarrer la journée et d’optimiser l’énergie pour tes séances. 3. Varier les plaisirs et bien gérer son matériel Avec le retour des beaux jours, c’est le moment idéal pour diversifier tes entraînements  et éviter la monotonie. 🏃‍♂️ Course à pied  : Alterne route, sentiers et piste pour stimuler tes muscles différemment.🚴‍♂️ Vélo  : Parfait pour travailler ton endurance en réduisant l’impact sur les articulations. 🏊‍♂️ Natation  : Si tu prépares un triathlon, commence par des séances en bassin avant de passer à l’eau libre. 🔧 Vérifie ton équipement ! Chaussures de running  : Sont-elles toujours adaptées ou usées ? Vélo  : Transmission, pression des pneus, freins… un check-up s’impose ! Matériel de natation  : Lunettes, combinaison, tout est prêt ? 👉 Mieux vaut prévenir que guérir pour éviter les blessures et les mauvaises surprises ! 4. Passer à l’étape suivante : se fixer un objectif motivant Après quelques semaines de reprise, ton corps retrouve ses sensations, ta motivation est au top… Il est temps de te challenger avec un objectif concret  ! Pourquoi s’inscrire à une course ou un triathlon ? ✅ Avoir une date clé  : Rien de mieux qu’un événement pour rester motivé(e). ✅ Structurer son entraînement  : Un programme bien défini permet d’optimiser tes progrès. ✅ Se dépasser et mesurer ses progrès  : Que ce soit un 10 km, un semi-marathon ou un triathlon sprint, fixer un objectif concret booste la motivation. 💡 Choisir sa course intelligemment Si tu reprends après une longue coupure ➡️ 10 km ou triathlon sprint . Si tu as déjà une bonne base ➡️ semi-marathon ou triathlon olympique . Si tu es expérimenté(e) ➡️ marathon, half ou full Ironman ! 5. Suivre un plan d’entraînement structuré avec Eazypace Une fois ta course choisie, il ne reste plus qu’à t’entraîner efficacement. C’est là qu’ Eazypace  t’accompagne avec un plan sur-mesure ! 🎯 Pourquoi suivre un programme Eazypace ? ✅ Un plan personnalisé  selon ton niveau et ton objectif. ✅ Une approche progressive  pour éviter les blessures et maximiser tes performances. ✅ Un suivi global  : entraînement, récupération et nutrition sont pris en compte. 💡 Exemple de structure d’un plan Eazypace pour un 10 km en 7 semaines Semaine 1-2  : Reprise en douceur avec travail d’endurance fondamentale et technique. Semaine 3-4  : Introduction de séances de fractionné et allongement des sorties. Semaine 5-6  : Intensification progressive avec des séances spécifiques (seuil, côtes). Semaine 7  : Affûtage et préparation mentale pour être prêt(e) le jour J. 👊 Avec un entraînement structuré et progressif, tu arriveras prêt(e) et en forme pour ton objectif ! 6. Conclusion : un printemps pour relancer la machine et viser plus haut ! Le printemps est le moment parfait pour : ✅ Reprendre l’entraînement en douceur et progresser intelligemment. ✅ Rééquilibrer son alimentation et optimiser son énergie. ✅ Fixer un objectif motivant et s’y préparer avec un plan structuré. Alors, quelle course vas-tu choisir pour ce printemps ?   Inscris-toi, prépare-toi et atteins tes ambitions avec Eazypace !  🚀

  • les 5 facteurs clés pour te préparer pour un triathlon

    Le triathlon est bien plus qu'une simple succession de disciplines. C'est un véritable test d'endurance, de stratégie et de mental. Que tu prépares ton premier triathlon ou que tu cherches à améliorer tes performances, une préparation rigoureuse est indispensable. Voici les 5 facteurs clés pour te préparer efficacement et aborder ta course avec confiance. 1. Définis tes objectifs et structure ta saison Avant de foncer dans les entraînements, pose-toi la question : quel est ton objectif ? Finir un premier triathlon, battre ton record personnel, passer à une distance supérieure ? Chaque objectif détermine le volume et l’intensité de ta préparation. Débutants  : Si c’est ton premier triathlon, prévois au moins 12 à 16 semaines d’entraînement . Les distances courtes (super-sprint, sprint) sont idéales pour une première expérience. Athlètes confirmés  : Une planification de 8 à 12 semaines peut suffire en adaptant les entraînements pour cibler les points faibles. Astuce : Un plan d’entraînement adapté à ton emploi du temps  maximise ta progression et minimise le risque de blessure. 2. Construis une base solide dans les trois disciplines Un triathlon bien géré commence par un entraînement équilibré  dans chaque discipline. Natation Endurance  : Augmente progressivement le volume en piscine et introduis des séries variées. Technique  : Travaille ta respiration, la position du corps et l’efficacité des mouvements. Eaux libres  : Si la course se déroule en lac ou en mer, familiarise toi avec cet environnement à l'avance. Si tu n'as pas l'habitude de nager en eaux libres, il faut vraiment que tu ailles t'entraîner à l'entrainement dans les conditions réelles pour éviter la crise de panique le jour J. Cyclisme Endurance  : Priorise les sorties longues à intensité modérée. Technique  : Optimise ta position pour le confort et l’aérodynamisme. Entraînement varié  : Travaille le seuil anaérobie avec des intervalles et roule sur différents terrains. Course à pied Transition  : Adapte ta foulée après le vélo pour garder une bonne posture et une cadence optimale. Variété des séances  : Intègre des intervalles, du seuil et des sorties longues pour habituer ton corps à la fatigue accumulée. 3. Maîtrise les transitions et les entraînements combinés Les transitions sont souvent négligées alors qu'elles peuvent faire gagner un temps précieux. Brick Training  : Enchaîne vélo et course pour habituer tes jambes à la transition. Simulations de transition  : Répète les changements d'équipement pour être plus rapide et efficace le jour J. Organisation  : Place ton matériel de manière intuitive pour ne pas perdre de temps. 4. Soigne la nutrition et ta récupération Une stratégie nutritionnelle bien rodée est essentielle pour des performances optimales. Avant la course  : Expérimente tes repas à l’entraînement pour éviter les mauvaises surprises. Pendant la course  : Adapte ta prise de glucides et d’hydratation en fonction de la distance. Récupération  : Privilégie un sommeil de qualité, des étirements et des techniques comme le foam rolling pour éviter les courbatures. 5. Travaille ton mental Le mental joue un rôle crucial pour surmonter la fatigue et garder le cap. Visualisation  : Anticipe mentalement les différentes phases de la course. Gestion de la fatigue  : Apprends à écouter ton corps et à gérer les moments difficiles. Focalisation  : Reste concentré sur chaque instant au lieu de te laisser submerger par l’ensemble de la course. Conclusion Une préparation bien structurée est la clé du succès en triathlon. En combinant un entraînement adapté, une bonne nutrition, un mental solide et des transitions optimisées, tu maximises tes chances de réussir et de profiter pleinement de ton expérience. Alors, prêt à relever le défi ? 🚀

  • S'entraîner en hiver : comment braver le froid sans compromettre tes performances ?

    Quand le thermomètre chute et que la pluie tambourine contre les vitres, l'envie de rester sous la couette est forte. Pourtant, ce sont les kilomètres parcourus en hiver qui poseront les bases de tes performances pour la saison à venir. Plus ta base est solide, plus ta progression sera fluide. Mais comment s'entraîner en toute sécurité quand il fait froid ? Voici les équipements indispensables et les bons réflexes pour continuer à courir et rouler même en hiver. Comprendre comment ton corps gère le froid Ton organisme dispose de mécanismes pour réguler sa température, mais il est moins efficace face au froid qu'à la chaleur. Il utilise deux stratégies principales : Produire de la chaleur  : via l'exercice physique ou, en dernier recours, les frissons. Préserver cette chaleur  : en réduisant la circulation sanguine en périphérie ( vasoconstriction ) pour concentrer la chaleur sur les organes vitaux. Pour maintenir une température stable, ton corps évacue aussi la chaleur : Par la peau (source principale de pertes thermiques). Par l'air expiré. Par les urines et la transpiration. Le froid peut aussi impacter tes performances musculaires en réduisant la vitesse de contraction des fibres. Cela signifie que ton corps a besoin de plus de temps pour atteindre une efficacité optimale. D'où l'importance de bien s'habiller : limiter les pertes tout en évitant l'humidité excessive qui peut refroidir ton corps plus rapidement. De plus, une alimentation équilibrée avant et après tes sorties permet d'optimiser ta récupération et de fournir l'énergie nécessaire à la thermogénèse. L’art de bien s'habiller en hiver Les pertes de chaleur les plus importantes se font par la peau. Les vêtements jouent donc un rôle fondamental pour limiter ces pertes : Les matériaux contenant de l’air dans leurs fibres offrent une meilleure isolation thermique. Le port de plusieurs couches de vêtements crée des poches d’air entre les couches, renforçant encore l’isolation. Attention à l’humidité : un vêtement mouillé perd environ deux tiers de sa capacité d’isolation. Il faut donc veiller à garder une couche externe hydrophobe contre la pluie mais respirante pour évacuer la sudation. Quand il fait froid, ton équipement devient donc un allié incontournable. L'objectif ? Rester au chaud sans surchauffer. La règle d'or : le système des trois couches . 1. Haut du corps : bien gérer l'isolation Première couche : un sous-vêtement technique respirant qui évacue la transpiration tout en gardant la chaleur. Deuxième couche  : un maillot ou une polaire thermique pour apporter un complément d'isolation. Troisième couche  : une veste coupe-vent et déperlante pour te protéger de la pluie et du vent. Attention à la respirabilité : une veste trop étanche retient l'humidité à l'intérieur. Ajoute un tour de cou pour limiter les pertes thermiques par la gorge et le haut du torse. 2. Bas du corps : protège tes muscles et articulations Un collant thermique respirant  qui garde la chaleur tout en évacuant l'humidité. Un traitement hydrophobe  peut être un plus pour affronter la pluie fine. En cas de températures très basses, ajoute un short coupe-vent par-dessus ton collant pour un surplus d'isolation. 3. Pieds et mains : les zones les plus sensibles Les extrémités se refroidissent très vite, car la circulation sanguine y est réduite en priorité. Chaussettes thermiques   (laine mérinos ou synthétique isolant ). Chaussures d'hiver  : si possible, avec une membrane imperméable et respirante ( Gore-Tex, par exemple ). Gants  : coupe-vent, isolants et, idéalement, compatibles avec les écrans tactiles. Bonnet, bandeau ou cagoule  pour limiter les pertes de chaleur par la tête. Adapte tes habitudes d'entraînement 1. Augmente ta visibilité Porte des vêtements réfléchissants ou fluorescents . Opte pour des accessoires lumineux  ( lampe frontale, brassards LED ). Si tu es à vélo, utilise des feux puissants  et des catadioptres. 2. Entretiens ton matériel Vérifie tes freins  régulièrement. Lubrifie ta chaîne  pour éviter qu'elle ne rouille. Adapte tes pneus  : un modèle plus large et moins gonflé améliorera l'adhérence sur sol glissant. 3. Modifie ton approche de l'effort Allonge ton échauffement  pour préparer tes muscles et articulations au froid. Adapte ton rythme  : le froid peut ralentir ton allure et augmenter la perception de l'effort. Hydrate-toi  : même si tu ressens moins la soif, ton corps perd de l'eau. Ajoute un retour au calme progressif  : ne t'arrête pas brutalement après l'effort, prolonge quelques minutes à une intensité faible. Conclusion : l'hiver, une opportunité pour progresser Ne laisse pas le froid freiner ta progression. Avec un équipement adapté et les bons réflexes, tes sorties hivernales seront une vraie valeur ajoutée pour ta saison. Profite de cette période pour renforcer ton mental et tester de nouvelles stratégies d'entraînement. Alors, enfile tes couches, ajuste ta frontale et sors braver l'hiver ! Ton futur toi te remerciera. 💪❄️

  • Comment éviter la prise de poids hivernale ?

    L’hiver est une période délicate pour beaucoup de sportifs comme toi. La baisse de charge d’entraînement et les excès alimentaires des fêtes créent un terrain favorable à la prise de poids. Une situation qui peut devenir frustrante quand il faut ensuite retrouver son poids de forme au printemps. Mais avec une approche méthodique et quelques ajustements, tu peux stabiliser ta composition corporelle tout en optimisant ta santé et tes performances. Comprendre les mécanismes du métabolisme énergétique Pour éviter de stocker de la graisse inutilement, il faut maîtriser les bases du métabolisme énergétique : Le métabolisme de base (MB)   : C’est l’énergie minimale requise pour maintenir tes fonctions vitales (respiration, battements cardiaques, activité cérébrale…). Il dépend de paramètres génétiques, de ta masse maigre, de ton sexe, de ton âge, et de ta taille. En moyenne, le MB représente 60 à 70 % de la dépense énergétique totale  et varie entre 1200 et 2000 kcal/jour  selon les individus. Le métabolisme de repos (MR)  : Il inclut le MB et les activités basiques de la vie quotidienne (manger, marcher, travailler). Il peut représenter jusqu’à 85 % de ta dépense énergétique quotidienne  si ton activité physique est faible. Le métabolisme d’entraînement (ME)  : Il correspond aux calories brûlées pendant l’activité physique. En fonction de l’intensité et de la durée, tu peux doubler, voire tripler ta dépense énergétique quotidienne. L’équilibre entre ces trois composants détermine ta balance énergétique : si tes apports caloriques dépassent tes dépenses, tu stockes. L’hiver, avec la baisse de l’entraînement et la modification des habitudes alimentaires, cet équilibre bascule souvent en faveur du stockage. Les particularités métaboliques de l’hiver En hiver, plusieurs facteurs influent sur ta régulation pondérale : La diminution de la charge d’entraînement  : Moins de volume, moins d’intensité, donc une dépense énergétique plus faible. La thermorégulation  : Si tu t’exposes peu au froid (l ogement chauffé, vêtements chauds ), ton corps utilise moins d’énergie pour maintenir ta température interne. Les habitudes alimentaires   : Les plats riches, le grignotage et les boissons caloriques ( alcool, chocolats chauds… ) augmentent tes apports caloriques. Stratégies précises pour stabiliser ton poids Voici des ajustements basés sur la science pour éviter la prise de poids : 1. Optimise ton environnement thermique Température du logement  : Réduis le chauffage à 17-19 °C. Cela stimule la production de chaleur via la thermogenèse adaptative, qui peut augmenter ta dépense énergétique de 5 à 10 % . Et en plus tu vas faire des économies ! On dit merçi qui? 😜 Exposition au froid  : Pratique des activités en extérieur ( marche, course à pied, vélo ). Le froid active le tissu adipeux brun, qui brûle des calories pour produire de la chaleur. 2. Adapte ton entraînement Maintiens une intensité minimale   : Même avec moins de volume, incorpore 1 à 2 séances d’entraînement à haute intensité ( HIIT, musculation, sprints ). Ces efforts sollicitent les fibres musculaires rapides, énergivores, et augmentent l’ afterburn effect   qu'on appelle également fenêtre anabolique ( consommation calorique post-exercice) . Complète avec des disciplines complémentaires  : Musculation, yoga dynamique ou ski de fond sont excellents pour varier les sollicitations musculaires tout en maintenant une dépense énergétique élevée. 3. Ajuste ton alimentation Léger déficit calorique  : Vise une réduction modérée de 200 à 300 kcal/jour  pour éviter les effets indésirables d’un déficit trop important ( fatigue, baisse du métabolisme basal ). Augmente les protéines   : Une consommation de 1,6 à 2,2 g/kg de poids corporel/jour  soutient la masse musculaire et augmente la thermogenèse alimentaire ( calories dépensées pour digérer) . Contrôle les glucides  : Limite les glucides rapides (sucres simples) en dehors des entraînements pour éviter les pics d’insuline et la lipogenèse. Priorise les glucides complexes (avoine, patate douce, quinoa) qui stabilisent la glycémie. Privilégie les lipides de qualité  : Consomme des acides gras essentiels ( poissons gras, huiles végétales, noix) pour leur effet satiétogène et leur rôle dans la régulation hormonale. 4. Sois stratégique sur tes repas Mange léger le soir  : Favorise des repas riches en légumes, protéines maigres ( poisson blanc, tofu, poulet) et fibres pour limiter le stockage nocturne. Fractionne les repas   : 4 à 5 petits repas dans la journée peuvent mieux réguler la glycémie et réduire les fringales. Hydrate-toi bien  : Une bonne hydratation améliore la détoxification hépatique et rénale, et peut réduire les envies de grignotage. 5. Active le drainage et la détox Monodiète hebdomadaire   : Une journée où tu consommes un aliment unique (pommes, riz complet ou bouillon de légumes) favorise l’élimination des toxines et réduit la charge digestive. Conclusion L’hiver n’est pas une fatalité pour ton poids. Avec des ajustements précis et un peu de discipline, tu peux non seulement éviter la prise de graisse, mais aussi optimiser ton métabolisme pour arriver au printemps dans une forme optimale. Prends ce moment comme une opportunité de travailler différemment : bâtir une meilleure base musculaire, soigner ta nutrition et affiner ta stratégie d’entraînement. Prêt(e) à mettre ces conseils en pratique ?

  • La supplémentation en sport d’endurance : quels compléments sont réellement efficaces ?

    Dans le monde du sport d’endurance ( marathon, ultratrail, ironman...) , où chaque détail compte pour améliorer la performance, la supplémentation est souvent perçue comme une solution miracle. Mais parmi la multitude de produits disponibles, lesquels sont vraiment utiles pour les coureurs, cyclistes ou triathlètes ? Dans cet article on essaie de te résumer les bienfaits des différents suppléments alimentaires que tu peux prendre, d'abord à l'entraînement et ensuite pendant tes épreuves. 1. Comprendre les besoins spécifiques des sports d’endurance Les sports d’endurance nécessitent une compréhension fine des processus énergétiques : Production d’énergie  : Les efforts prolongés dépendent principalement des voies oxydatives (aérobie), nécessitant un apport constant en glucides et en lipides. Perte de nutriments et d’eau  : Par la sueur, le corps perd environ 0,8 à 1,4 g de sodium/litre et des quantités variables de potassium, calcium et magnésium, ce qui perturbe l’équilibre électrolytique. Récupération musculaire  : Tes fibres musculaires sont endommagées par les contractions répétées, surtout en course à pied. Une supplémentation ciblée peut répondre à ces besoins spécifiques et te permettre d'être plus performant. 2. Les compléments essentiels pour l’effort que tu pourrais utiliser a l'entraînement et le jour de ton épreuve 2.1. Les électrolytes et la réhydratation La sueur entraîne une déshydratation et un déséquilibre en sodium, ce qui diminue le volume plasmatique, augmente ta fréquence cardiaque et réduit ta capacité à réguler la température corporelle. Sodium  : L’apport recommandé est de 300 à 600 mg/h pour les efforts de plus de 2 heures. Certaines études montrent qu’un déficit en sodium peut réduire la performance jusqu’à 20 %. Magnésium  : Indispensable pour prévenir les crampes musculaires, surtout lors d’efforts prolongés (> 4 heures). Formes conseillées  : Boissons isotoniques (6-8 g/L de glucides et 0,5-0,7 g/L de sodium) ou capsules d’électrolytes pour un apport précis. Quand les utiliser  : Pendant les entraînements intensifs ou les compétitions d’endurance (marathon, triathlon, ultra). 2.2. Glucides : le carburant numéro un (sauf si tu suis un régime cétogène ! ) Les glucides alimentent directement la glycolyse et le cycle de Krebs pour la production d’ATP. Lors d’efforts prolongés, les réserves de glycogène musculaire et hépatique s’épuisent en 90 à 120 minutes. Dose optimale  : 30 à 60 g/h pour les efforts modérés, jusqu’à 90 g/h pour les intensités élevées (> 70 % VO2max). Mélange glucose-fructose  : Une combinaison 2:1 permet une absorption intestinale plus efficace (~1,5 g/min au lieu de 1 g/min pour le glucose seul). Support recommandé  : Gels, boissons énergétiques ou barres spécifiques (index glycémique modéré à élevé). L’ingestion régulière de glucides pendant ton épreuve te permettra d'améliorer ta performance de 5 à 10 % . Essaie donc d'être le plus régulier possible dans ta prise de glucide ! 2.3. La caféine : stimulant du système nerveux central La caféine agit comme un antagoniste des récepteurs adénosine, réduisant la perception de l’effort et augmentant l’oxydation des graisses. Effets mesurés  : Augmentation de la puissance maximale (+3,5 %) et retard de la fatigue centrale. Dosage précis  : 3-6 mg/kg de poids corporel, à prendre 30 à 45 minutes avant l’effort. Un coureur de 70 kg peut donc prendre jusqu'à 210-420 mg (équivalent à 2 à 4 cafés longs). Limites  : Une dose excessive (> 9 mg/kg) peut entraîner des troubles gastro-intestinaux et une tachycardie. 3. Les compléments utiles pour la récupération et l’adaptation 3.1. BCAA et réduction de la dégradation musculaire Les BCAA ( valine, leucine, isoleucine ) jouent un rôle clé dans la synthèse des protéines musculaires et réduisent la concentration en tryptophane dans le cerveau, retardant ainsi la fatigue. Effets démontrés  : Réduction des DOMS ( delayed onset muscle soreness ) et meilleure synthèse protéique après l’effort. Dose optimale  : 5-10 g dans un ratio 2:1:1 (leucine:valine:isoleucine). 3.2. Créatine et efforts répétés La créatine n'est pas réservée qu'aux sportifs qui veulent prendre du volume et de la force. Elle améliore la resynthèse de phosphocréatine, essentielle lors d’efforts intenses répétés. Intérêt en endurance  : Efforts courts et explosifs (côtes, accélérations en peloton). Dose recommandée  : 3-5 g/jour. Contrairement aux idées reçues, elle ne provoque pas de prise de poids significative si bien dosée. 3.3. Nitrates et amélioration de l’efficacité énergétique Les nitrates contenus dans le jus de betterave améliorent l’utilisation de l’oxygène en réduisant le coût énergétique de l’effort. Études  : Une méta-analyse de Sports Medicine  a montré une amélioration de 4 % de la performance sur des efforts de 5 à 30 minutes. Protocole  : 500 ml de jus de betterave 2-3 heures avant l’effort. Attention  : Risques de troubles gastro-intestinaux chez certains individus sensibles. 4. Les pièges de la supplémentation 4.1. Produits peu efficaces L-carnitine  : Malgré son rôle théorique dans le transport des acides gras, les études montrent peu d’impact sur la performance chez les individus bien nourris. Glutamine  : Principalement utile pour le système immunitaire en cas de stress intense, mais pas directement pour l’endurance. 4.2. Effets secondaires et risques Surdosage de caféine : nervosité, troubles du sommeil. Excès d’électrolytes : hypernatrémie ou troubles digestifs. Suppléments non certifiés : Risque de contamination par des substances interdites ( doping ). 5. Règles d’utilisation Teste d'abord à l'entraînement  : Chaque corps réagit différemment, surtout pour les glucides et la caféine. Adapte les doses  : Selon ton poids, ton intensité et la durée de l’effort. Consulte un professionnel  : Toujours vérifier la compatibilité avec ton état de santé. Conclusion : La supplémentation en endurance n’est pas une solution universelle. Elle doit être adaptée à tes besoins spécifiques, à la durée et à l’intensité de tes efforts. Les électrolytes, glucides et caféine ont un impact démontré sur la performance, tandis que les BCAA, la créatine et les nitrates peuvent compléter l’approche selon tes objectifs. Alors, prêt(e) à tester ces stratégies sur ton prochain défi ?

  • TOUT COMPRENDRE SUR LA SURCOMPENSATION

    Ce n'est pas la première fois que tu entends ce mot et tu as envie d'avoir l'air moins bête la prochain fois devant tes potes ou devant ton entraîneur ? T'inquiète on va tout t'expliquer ! La surcompensation, c'est un concept clé dans le monde de l'entraînement sportif. Que tu sois un cycliste cherchant à améliorer ton endurance, ou un coureur cherchant à augmenter ta force, la surcompensation est un principe que tu dois absolument comprendre. La surcompensation, c'est un peu comme un élastique. Imagine que tu tires sur un élastique. Plus tu tires fort, plus l'élastique se tend. Et quand tu relâches l'élastique, il revient à sa forme initiale, mais avec un peu plus de force. C'est un peu la même chose avec ton corps quand tu t'entraînes. Lorsque tu t'entraînes, tu mets ton corps sous stress. Et après l'entraînement, pendant la phase de récupération, ton corps se répare et se renforce, atteignant un niveau de performance supérieur à celui d'avant l'entraînement. C'est ce qu'on appelle la surcompensation. Mais comment ça marche exactement ? La surcompensation se déroule en plusieurs étapes : L'état initial : C'est ton niveau de performance avant l'entraînement. Par exemple, si tu peux courir 5 km en 30 minutes, c'est ton état initial ; L'état de fatigue : C'est ce qui se passe pendant et juste après l'entraînement. Ton corps est fatigué et ton niveau de performance diminue. Si tu essayais de courir un autre 5 km juste après ton entraînement, tu trouverais probablement que c'est plus difficile et que tu es plus lent ; La phase de récupération : C'est le moment où ton corps se repose et se répare. C'est une phase cruciale pour la surcompensation. Pendant cette phase, il est important de bien manger, de bien s'hydrater et de bien dormir ; La phase de surcompensation : C'est le moment où la magie opère. Ton corps a non seulement récupéré de l'entraînement, mais il s'est aussi renforcé. Si tu faisais un autre 5 km après une bonne récupération, tu pourrais constater que tu es capable de le faire plus rapidement qu'avant. Voici quelques conseils pour améliorer tes performances. : Planifie tes entraînements et tes périodes de repos : Il est important de donner à ton corps le temps de se reposer et de surcompenser après chaque entraînement. Si tu t'entraînes trop souvent sans laisser suffisamment de temps pour la récupération, tu risques de tomber dans le surentraînement. Fais des entraînements intensifs : Pour déclencher la surcompensation, tu dois mettre ton corps sous stress. Cela signifie faire des entraînements qui te poussent à sortir de ta zone de confort. Prends soin de ta nutrition et de ton sommeil : Une bonne nutrition et un sommeil suffisant sont essentiels pour la récupération et la surcompensation. Assure-toi de manger des aliments nutritifs et d'avoir une bonne nuit de sommeil après chaque entraînement. Mais comment mesurer la durée la phase de récupération nécessaire à la surcompensation ? Bien que le concept de surcompensation soit bien compris, notamment dans le contexte de la course à pied, il est assez complexe de déterminer avec précision son timing. Tu as peut-être remarqué que l'échelle de temps des différentes étapes indiquées précédemment n'est pas clairement définie. C'est parce que de nombreux facteurs influencent ce timing. Que ce soit la nature et l'intensité de ton entraînement ou la façon dont tu gères ta récupération, le temps nécessaire pour atteindre une surcompensation optimale varie. Par exemple, la restauration des réserves énergétiques musculaires peut nécessiter de 24 à 48 heures après un entraînement intense . Les dommages musculaires nécessitent un temps de récupération proportionnel à leur gravité. De plus, les adaptations cellulaires qui améliorent le transport de l'oxygène ou l'élimination des lactates prennent également du temps. Il est également important de noter que le temps de récupération, ainsi que sa qualité, dépendent fortement de facteurs externes à l'entraînement. Le niveau de stress et de fatigue, la qualité du sommeil, de l'alimentation et de l'hydratation avant et après l'entraînement peuvent tous influencer la durée de la récupération. Ces facteurs peuvent prolonger ou raccourcir le temps nécessaire pour une récupération complète. Il est essentiel de donner à ton corps le temps de se remettre totalement d'un entraînement intense avant d'en commencer un autre. Souviens-toi que tant que la récupération n'est pas terminée, les progrès liés à cet entraînement ne sont pas consolidés. En fin de compte, la surcompensation est un principe clé pour améliorer tes performances sportives. En comprenant comment ça marche et comment l'utiliser à ton avantage, tu peux t'entraîner plus efficacement et atteindre tes objectifs plus rapidement.

  • Bonne année 2025 ! ✨️

    Une nouvelle année s’ouvre devant toi, pleine de défis, d’aventures et de kilomètres à parcourir seul ou avec ton groupe (ta Meute?😜) de sportifs préférés !   On te souhaite une merveilleuse année 2025 : qu’elle soit rythmée par la santé, la sérénité, et une bonne dose de plaisir à chaque pas, chaque coup de pédale ou chaque longueur à la piscine ! 2024 nous a offert son lot d’apprentissages et de souvenirs, et on espère qu’elle t’a permis de grandir en tant qu’athlète, mais aussi en tant que personne. Les défis, les victoires (même les petites !) et les moments partagés font tout le charme de notre passion.   Mais maintenant, cap sur 2025 ! Cette année, on a envie de t’aider à : ✅ Réaliser tes objectifs (petits ou grands) ✅ Découvrir de nouvelles sensations et repousser tes limites ✅ Prendre soin de toi, physiquement et mentalement ✅ Et surtout… t’amuser, parce que c’est ça l’essentiel !   On sera là pour t’accompagner à chaque étape. Avec des conseils, des plans d’entraînement et des astuces pour que tu progresses tout en prenant soin de toi. Cette année, on veut qu’on aille encore plus loin ensemble. D’ailleurs, n’hésite pas à nous dire : Quels sont tes objectifs pour cette année ? Que ce soit un premier 5 km, un marathon ou simplement te remettre à courir, on a hâte de te lire et de t’aider à les atteindre.  Alors, prêt(e) à écrire une nouvelle page de ton aventure sportive ? 🌟

  • comment Survivre aux Fêtes quand tu suis un plan D'entraînement ?

    Les fêtes de fin d'année, synonymes de joie et de convivialité, apportent leur lot de tentations culinaires notamment lorsque tu es en pleine préparation pour une épreuve au printemps. Comment savourer ces moments sans nuire à ta routine d'entraînement et à ta santé ? On te partage ici quelques conseils à mettre en pratique dans les prochains jours. L'équilibre avant tout ! La clé est de trouver un équilibre. On sait bien que lors d'un repas festif, ta consommation de lipides peut facilement être multipliée par 2,5 par rapport à d'habitude ! Et n'oublions pas les glucides, omniprésents dans les desserts, jus de fruits et alcools. Pour limiter les dégâts, on te conseille d'alterner entre repas festifs et repas plus diététiques pendant ces quelques jours de fêtes. Ainsi, tu pourras profiter des plaisirs de la table sans excès et tu n'auras pas l'impression d'être en décalé/retrait par rapport aux autres. Sucre et gras : un duo à modérer Bien qu’il n’y ait pas de problème à consommer une quantité modérée de chaque micronutriment au cours d’un même repas, les études scientifiques ont démontré que le mélange excessif de sucres et de graisses augmente le risque de prise de poids. L’une des explications avancées pour expliquer ce phénomène serait que les glucides augmentent le taux d’insuline et augmentent les risques de stocker les calories issues des graisses sous forme de graisse de réserve. Ce mélange semble perturber notre système d'auto-régulation qui nous empêche normalement de trop manger. Ainsi, lorsque l’on consomme des graisses en même temps que des sucres, cela perturbe l’effet de l’insuline. Comme le taux de sucre dans le sang doit rester obligatoirement stable, le pancréas est de nouveau sollicité afin de sécréter plus d’insuline pour réussir à diminuer la quantité de sucre dans le sang. Dans ces conditions tu peux donc paradoxalement te retrouver en hypoglycémie ! 😲 Evite donc de combiner dans le même repas, trop de sucre et trop de graisses. Tu dois faire un choix ! 😅 La digestion : un processus à respecter Après un repas copieux, la digestion peut être un processus long et fatigant pour ton organisme. Pour faciliter cette étape, évite de t'allonger immédiatement après avoir mangé. Des remèdes simples comme les antiacides ou le charbon végétal peuvent aider en cas de ballonnements. Idéalement une petite balade en famille te permettra de mieux digérer (si c'est un déjeuner, pour le diner c'est évidement un peu plus compliqué ). On te conseille d'attendre au moins deux heures après un repas copieux avant d’aller te coucher. Évite également de boire un thé après manger, car le tanin provoquerait l’inhibition de certaines enzymes digestives. Courir après un repas copieux, pas vraiment une bonne idée Si tu as fait un repas particulièrement copieux, il est préférable de ne pas courir le lendemain. Repose-toi et hydrate-toi bien. Si tu te sens en forme, opte pour un entraînement léger et ne dépasse pas 45 minutes. Avant de courir, assure-toi d'être bien hydraté. On te conseille également d'emporter une gourde pour boire régulièrement et n'hésite pas à ralentir ou à stopper ton effort si nécessaire. Enfin, le plus important est d'écouter ton corps. Chaque personne réagit différemment aux excès alimentaires. Sois attentif à tes sensations et adapte ton entraînement en conséquence. Les fêtes sont une période pour se faire plaisir, mais aussi pour prendre soin de soi. En somme, les fêtes sont une période de joie, mais elles demandent aussi un certain équilibre pour les sportifs(ves) comme toi soucieux de leur santé et de leur entraînement. Il est possible de profiter des plaisirs de la table tout en restant fidèle à ton objectif de course. Bonnes fêtes et bonne sortie ! 🎅

  • Récupération après une blessure : les clés pour revenir plus fort

    Se blesser fait partie des aléas que tout sportif peut rencontrer au cours de sa pratique. Mais bonne nouvelle : une blessure n'est pas une fin en soi. Avec une approche structurée et positive, tu peux non seulement revenir à ton niveau, mais aussi devenir plus fort et plus résilient. Voici nos conseils pour optimiser ta récupération. 1. Comprends et accepte ta blessure La première étape pour bien récupérer, c’est d’accepter la situation. Que tu sois confronté à une entorse, une tendinite ou une fracture de fatigue, il est essentiel de comprendre l’origine du problème. Ces pathologies courantes sont généralement liées à une sollicitation excessive, des gestes répétitifs ou un manque de renforcement préalable. L'entorse : souvent rencontrée à la cheville, elle correspond à une distension ou rupture des ligaments. La gravité varie de légère à sévère. La tendinite : une inflammation du tendon causée par des gestes répétitifs ou une surcharge. La fracture de fatigue : typique chez les coureurs, elle résulte de microtraumatismes répétés sur un os, souvent le tibia ou le métatarsien. N’hésite pas à consulter un professionnel de santé ( médecin du sport, kiné, ostéopathe ) pour obtenir un diagnostic précis et un plan de traitement adapté. Notre conseil : profite de cette période pour analyser les causes potentielles de ta blessure. Surentraînement ? Technique inadaptée ? Manque de récupération ? C’est le moment d’ajuster ces éléments pour prévenir les rechutes. 2. Respecte les phases de la récupération La récupération se fait en plusieurs étapes, et il est crucial de ne pas les brûler. Voici les grandes phases à suivre : Phase aiguë : Lors des premiers jours, mise sur le repos, la glace (si besoin), et les anti-inflammatoires recommandés par ton médecin. Pour une entorse, cela inclut souvent l’immobilisation partielle. Phase de réadaptation : Une fois la douleur aiguë passée, les soins kinésithérapiques et les exercices doux (souvent sous supervision) permettent de restaurer la mobilité et de renforcer progressivement la zone touchée. Par exemple, pour une tendinite d’Achille, des étirements progressifs et des exercices excentriques sont souvent préconisés. Phase de reprise : C’est ici que la patience paie. Reprends progressivement ton sport, en adaptant l’intensité et le volume d’entraînement. Une fracture de fatigue peut nécessiter plusieurs semaines d’arrêt avant une reprise totale. Notre astuce : garde une trace de ton évolution dans un journal d’entraînement. Cela te permettra de mesurer tes progrès et d’ajuster au besoin. 3. Maintiens une activité qui soit adaptée Rester actif est souvent possible, même blessé. Par exemple, si tu es coureur et que tu as une fracture de fatigue, le vélo ou la natation peuvent être d’excellentes alternatives. La piscine est également une bonne option car tu n'as pas à faire subir à ton corps différents chocs au niveau des articulations. L’objectif est de conserver une bonne condition physique sans surcharger la zone blessée. Attention: avant de t’aventurer dans une activité parallèle, valide toujours cette option avec ton médecin ou ton kiné. 4. Optimise ton alimentation pour mieux récupérer Ton alimentation joue un rôle essentiel dans la réparation des tissus. Voici quelques aliments et nutriments clés à prioriser : Protéines : pour favoriser la régénération musculaire et tissulaire. Vitamine C : elle stimule la production de collagène, essentiel pour les tendons et les ligaments. Oméga-3 : pour leur effet anti-inflammatoire naturel. Calcium et vitamine D : indispensables pour la santé osseuse, notamment en cas de fracture. Hydrate-toi bien et évite les aliments ultra-transformés, qui peuvent ralentir le processus de récupération. 5. Prends soin de ton mental pendant la récupération La blessure peut être un vrai coup dur psychologique. Le sentiment de frustration ou de peur de perdre ta forme physique est normal. Voici quelques stratégies pour rester motivé : Fixe toi des objectifs à court terme : cela peut être aussi simple que réussir un exercice d’étirement ou faire 15 minutes de cardio sans douleur. Visualise ta reprise : imagine-toi courant à nouveau ou franchissant la ligne d’arrivée d’une course. Cette technique booste la motivation. Entoure-toi : parle de ta progression avec ton entourage ou rejoins des groupes de sportifs ayant connu des expériences similaires. 6. Reviens sur le terrain de manière progressive et prudente Le retour à la pratique doit être progressif. Voici quelques règles d’or : Reste à l'écoute de ton corps : si une douleur revient, ralentis immédiatement. Planifie des phases de repos : même si tout semble aller bien, ne néglige pas la récupération. Adapte ton équipement et ta technique : de nouveaux chaussures, une posture corrigée ou une meilleure cadence peuvent éviter de nouvelles blessures. En conclusion La clé pour bien récupérer après une blessure, c’est la patience et la discipline. Chaque étape compte, alors ne précipite pas les choses. Une blessure est souvent une occasion de mieux connaître ton corps et de corriger ce qui doit l’être. Prends ce temps pour te recentrer, ajuster tes habitudes, et surtout, garde en tête que ton retour n’en sera que plus savoureux. Alors, prêts à transformer cette épreuve en tremplin ?

  • Comment optimiser ton entraînement hivernal en triathlon ?

    La saison de triathlon est finie pour beaucoup, et avec l’hiver qui s’installe, on est souvent tenté de lever le pied. Entre le froid, l’humidité et les journées raccourcies, ce n’est pas l’idéal pour se motiver à s’entraîner. Mais rassure-toi, c’est une bonne chose de faire une pause ! Ton corps et ton esprit en ont besoin pour se régénérer. Cela dit, attention à ne pas complètement "hiberner" : la base de ta prochaine saison se construit dès maintenant. L'importance du repos hivernal D’abord, il faut savoir couper. Ce fameux "repos du guerrier" est essentiel pour récupérer physiquement et mentalement. Les compétitions successives laissent des traces, et une pause te fera le plus grand bien. Pendant cette période, ton niveau physique ne disparaîtra pas, au contraire, c’est une chance de casser certaines habitudes et de repartir sur de meilleures bases. Même les champions comme Daniela Ryf ou Jan Frodeno se mettent au vert en hiver, délaissant le triple effort pour des activités plus relaxantes comme le ski. Alors toi aussi, profite-en pour te ressourcer. Une pause d’un mois, loin de te ralentir, te permettra d’éviter l’épuisement, les blessures et la stagnation des performances. Quand tu te sentiras prêt à reprendre, fais-le doucement et progressivement. Rappelle-toi : l’entraînement, c’est un marathon, pas un sprint. Reprendre l’entraînement en douceur Après la pause, place au travail foncier, la base de ton entraînement. Prends exemple sur les pros : ils passent 80 % de leur temps à travailler en aérobie . Alors, laisse ton esprit compétitif de côté et concentre-toi sur des sorties à allure modérée, que ce soit en extérieur si le temps le permet ou sur home trainer. Attention si tu t’entraînes en intérieur, par exemple sur Zwift : pense à bien t’hydrater, car la transpiration y est plus intense. Les footings tranquilles en forêt, les séances longues et ludiques en natation ou encore des sorties en VTT ou ski de fond sont parfaits pour varier les plaisirs. L’objectif est de te préparer physiquement et mentalement aux efforts à venir. Travailler tes points faibles L’hiver, c’est le moment idéal pour identifier et combler tes faiblesses. Si tu manques de force à vélo ou que ta foulée se dégrade en fin de course, c’est l’occasion de te concentrer sur la préparation physique générale (PPG) . Ajoute des séances de renforcement musculaire dans ta routine, que ce soit chez toi ou en salle. Et si tu galères en natation, pourquoi ne pas rejoindre un club ou travailler spécifiquement sur ta technique ? Planifier ta saison et t’adapter à l’hiver L’hiver est aussi le moment de planifier ta saison. Pourquoi ne pas prévoir un stage au soleil pour accumuler les kilomètres dans de meilleures conditions ? Sinon, pour tes entraînements hivernaux, équipe-toi bien : vêtements chauds, chaussures adaptées, et accessoires réfléchissants pour être visible si tu t’aventures à l’extérieur. Si tu as un home trainer ou un tapis de course, utilise-les pour te motiver et contourner les contraintes météo. Et si tu cherches un petit défi motivant, inscris-toi à des courses comme le cross-country, les corridas de Noel ou encore le Run & Bike . Ce type de compétition, même intense, peut servir d’entraînement qualitatif pour ton prochain objectif. Reste motivé et en sécurité En hiver, la sécurité est primordiale. Pense à porter des vêtements réfléchissants et à utiliser des lampes pour être bien visible. C’est aussi le moment idéal pour te fixer des objectifs concrets. Rien de tel qu’un nouveau défi pour garder la motivation et donner du sens à tes entraînements. Alors, profite de cette période pour te reposer, te renforcer et poser les bases d’une superbe saison à venir. Que tu sois triathlète ou coureur, cet hiver est l’occasion parfaite pour te préparer au prochain chapitre de ton aventure sportive. À toi de jouer ! PS : Si tu es encore en forme malgré une grosse saison cette année, pourquoi ne pas essayer quelque chose de nouveau ? La méthode de la périodisation inversée pourrait te plaire. Elle consiste à travailler la vitesse et la puissance dès l’hiver pour préparer ton corps autrement. Si ça t’intéresse, on te conseille de jeter un œil à notre article sur le sujet !

  • LES 5 BLESSURES LES PLUS Fréquentes en course à pied et comment les éviter

    Source : Getty Images Courir est excellent pour la santé, mais le risque de blessure est omniprésent. On te résume dans cet article les 5 blessures les plus fréquentes chez les coureurs, leurs causes et surtout on te partage une liste d'exercices que tu pourras faire à la maison, en autonomie avec une bande élastique pour éviter de te blesser. Tu peux également envisager de te lancer dans le triathlon : une discipline complète qui permet de solliciter des groupes musculaires variés et offre deux sports sur trois sans impact pour les articulations. Une alternative parfaite pour ton corps ! Les 5 blessures les plus courantes en course à pied : Le syndrome douloureux fémoro-patellaire Symptômes : Douleur à l’avant du genou, souvent aggravée par les descentes ou les escaliers. Causes : Surutilisation, déséquilibres musculaires ou mauvaise technique. Prévention : Renforce les quadriceps et les hanches, et assure-toi d’avoir une bonne posture de course. Syndrome de la bandelette ilio-tibiale ( le syndrome de "l’essuie-glace") Symptômes : Douleur sur l’extérieur du genou ou de la cuisse. Causes : Frottement excessif de la bandelette sur le genou, souvent dû à une surutilisation ou à un déséquilibre musculaire. Prévention : Étirements ciblés, travail sur la mobilité des hanches et chaussures adaptées. La tendinite du tendon d'Achille Symptômes : Douleur ou raideur à l’arrière de la cheville, particulièrement le matin ou après l’effort. Causes : Surcharge d’entraînement, faiblesse des mollets ou chaussures inadaptées. Prévention : Étirements et renforcement progressifs des mollets, et récupération suffisante entre les séances. Fasciite ( aponévrosite ) plantaire Symptômes : Douleur sous le pied, particulièrement au talon, souvent intense au réveil. Causes : Impact répétitif, pieds plats ou voûte plantaire trop rigide. Prévention : Massages de la voûte plantaire, renforcement des petits muscles du pied, et port de chaussures avec bon amorti. 5. Périostite tibiale Symptômes : Douleur le long de l’avant ou de l’intérieur du tibia, exacerbée par la course. Causes : Augmentation trop rapide de la charge d’entraînement ou mauvaise technique. Prévention : Progression graduelle dans l’entraînement, renforcement des tibias et semelles adaptées. Si tu cours régulièrement, il est probable que tu aies déjà ressenti une gêne ou une douleur de ce type. Parfois, une simple pause ou des semelles orthopédiques suffisent, mais souvent, il est important d’ajouter un renforcement musculaire ciblé à ton programme. Voici 5 exercices à pratiquer 2 à 3 fois par semaine pour réduire le risque de blessure. Ces exercices ciblent les zones critiques. Leur simplicité te permet de les intégrer facilement à ta routine d’entraînement. Déplacements latéraux avec bande de résistance Pourquoi ? Ils activent les hanches et stabilisent les genoux. Comment ? Enfile une bande au-dessus des chevilles, plie légèrement les genoux, et fais 10 pas latéraux contrôlés dans chaque direction. Squats avec bande Pourquoi ? Ils renforcent les cuisses et les fessiers, essentiels pour une propulsion puissante. Comment ? Place une bande au-dessus des genoux, descends en squat (dos droit, genoux alignés), et remonte lentement. Répète 15 fois. Équilibre sur une jambe Pourquoi ? Cet exercice stabilise les chevilles et améliore ta proprioception. Comment ? Maintiens-toi sur une jambe pendant 30 secondes. Pour intensifier, ajoute des mouvements de bras. Extensions des mollets ( et du muscle soléaire) Pourquoi ? Pour renforcer le soléaire, un muscle clé pour absorber les impacts. Comment ? Monte sur la pointe des pieds, genoux légèrement fléchis, et redescends lentement. Fais 3 séries de 12 répétitions. Ponts pour les hanches Pourquoi ? Ils activent les fessiers et stabilisent le bas du dos. Comment ? Allonge-toi, genoux pliés. Soulève les hanches, maintiens 2 secondes, et redescends. Répète 15 fois. Comment les intégrer à ton entraînement ? Ajoute ces exercices après un échauffement ou lors de tes jours de repos actif. Consacre-y 15 à 20 minutes, 2 à 3 fois par semaine. Concentre-toi sur la qualité des mouvements, pas sur la quantité. En suivant ces conseils, tu pourras courir plus longtemps, plus vite et avec moins de risques. Et n’oublie pas : en cas de douleurs persistantes, consulte un professionnel pour évaluer ta condition. Bonne course ! À toi de jouer !

  • Tout savoir sur l'endurance de force

    L’endurance de force est un élément clé pour tout athlète souhaitant améliorer ses performances sur de longues distances. Que tu sois un coureur de fond, un adepte du trail ou un passionné de sports d’endurance, comprendre et développer cette capacité peut transformer ton approche de l’entraînement. Dans cet article, nous allons explorer en profondeur ce qu’est l’endurance de force, pourquoi elle est cruciale pour les coureurs, et comment tu peux l’intégrer efficacement dans ton programme d’entraînement. L’endurance de force se définit comme la capacité des muscles à maintenir un niveau de performance élevé sur une longue période, en résistant à la fatigue. Cette capacité est essentielle pour les disciplines à dominante aérobie telles que la course à pied, le trail et d’autres sports d’endurance. En d’autres termes, l’endurance de force permet de conserver une puissance et une vitesse élevées, même lorsque tes muscles commencent à fatiguer. Cela se traduit par une meilleure performance globale et une capacité accrue à maintenir un rythme soutenu sur de longues distances. L’endurance de force repose sur l’activation de différents types de fibres musculaires. Les fibres rouges, également appelées fibres de type I, sont lentes mais possèdent une grande endurance, idéales pour les efforts prolongés. À l’inverse, les fibres blanches, ou fibres de type II, sont rapides et puissantes, mais se fatiguent rapidement . Entre ces deux extrêmes, les fibres roses de type IIa et IIab offrent un compromis intéressant : elles sont rapides tout en ayant une endurance moyenne à faible . Pour améliorer l’endurance de force, il est crucial de favoriser l’hypertrophie musculaire, c’est-à-dire l’augmentation de la taille des fibres musculaires. Cela permet aux muscles de mieux résister à la fatigue et de maintenir une puissance et une vitesse élevées sur de longues périodes, optimisant ainsi la performance globale en course à pied et dans d’autres sports d’endurance. Pour travailler ta force en course à pied tu vas donc travailler sur ta vitesse maximale . Cela correspond à la vitesse que tu peux maintenir sur une période très courte ( environ 6-8 secondes max ). Au delà de ces quelques secondes, tu vas commencer à ralentir à cause du manque d'oxygène et car tu vas commencer à avoir mal aux muscles. Si tu prépares une course d'endurance, l'intégration de ce type de séances dans ton entraînement va te permettre d' améliorer ta capacité à conserver un haut niveau de force le plus longtemps possible . Et comme les qualités de force se dégradent assez rapidement, on te conseille de faire des répétitions entre 20 et 40 secondes seulement . Impossible pour nous de connaitre ton niveau actuel donc il nous est difficile de t'indiquer à quelle vitesse tu dois courir tes séances d'endurance de force. Cependant voici quelques indications/conseils : tes intervalles de force doivent être courts ( 20 à 40 secondes ) ; tu dois courir plus lentement qu'un sprint de 10 secondes ; mais beaucoup plus vite que ta VMA ; tu peux courir sur du plat si tu souhaites travailler ta technique de course ; tu peux courir sur un parcours en côte si tu souhaites travailler la résistance musculaire Grâce à ces séances tu vas : renforcer tes muscles et tes tendons au profit d'une baisse du risque de blessure ; augmenter le volume musculaire du bas du corps ( fessiers et ischio-jambiers principalement) ; améliorer ta motricité, ton efficacité gestuelle et ta posture ; augmenter ton seuil de tolérance à la douleur et aux courbatures ; entraîner tes muscles à traiter l'acide lactique de plus en plus rapidement. Tout est bon à prendre dans ce type de séances, que tu t'entraînes pour un 10km, un triathlon ou un marathon. Pour une épreuve "distance courte", tu vas ainsi pouvoir être plus puissant, au profit de ton allure, tandis que tu pourras mieux gérer les départs rapides et les relances après des virages serrés. Pour une épreuve "longue distance", tu vas améliorer ta résistance musculaire ce qui devrait se faire au profit d'une meilleure gestion en fin de course ( tes muscles et tendons encaisseront mieux et plus longtemps les impacts, sans perte d'énergie ). Voici un exemple de séance type que tu peux faire : Efforts inférieurs à la minute (50m à 250m) Pente moyenne à forte (5% et pouvant aller jusqu’à 8-10%) Intensité élevée (proche de 100% de la puissance maximale aérobie) Récupération longue (de l’ordre de trois fois le temps d’effort) Volume de travail total compris entre 1000 et 2000m 10 x 100m récupération 3 x le temps d’effort Pyramide : 3x50m/3x100m/3x150m/3x100m/3x50m récupération 3 x le temps d’effort 5 x (30 sec / 20 sec / 10 sec ) Récupération 1 minute30/1min /30 sec

bottom of page